
La nouvelle vague de la pandémie interminable touche la Belgique de plein fouet. Le nombre de cas positifs augmente de jour en jour. Face à ce constat, le gouvernement renforce les mesures restrictives. En réponse à cette situation, le Grand Casino de Namur annonce le report du Belgian Poker Challenge (BPC) pour l’année 2022.
Une situation sanitaire qui se détériore
L’accalmie des derniers mois avait redonné espoir aux joueurs. Les établissements terrestres de jeux d’argent accueillent avec joie le retour des passionnés. Cependant, la situation se dégrade rapidement. Le danger lié au Covid est si menaçant que le gouvernement belge met en place de nouvelles restrictions sanitaires. Le port du cache-bouche redevient obligatoire dans les lieux publics, ainsi que le vaccin. Le couvre-feu commence à 23 h. Les boîtes de nuit referment leurs portes pour une durée indéterminée. Même si les restaurants continuent de fonctionner, le nombre de personnes par table s’avère limité à 6. Seuls les mariages et les funérailles demeurent acceptables. Enfin, les autorités encouragent la reprise du travail à domicile.
Face à cette situation, le Grand Casino de Namur se déclare inapte à accueillir le BPC. Chaque année tournoi constitue un évènement prestigieux de poker. Des compétitions et d’autres animations étaient au programme. Le Belgian Poker Challenge devait se tenir du 9 au 19 décembre 2021. Les organisateurs espèrent pouvoir reporter pour 2022. Toutefois, aucune date fixe ne peut être dévoilée. Cela dépend beaucoup de l’évolution des conditions sanitaires. En effet, les autorités belges ne donnent pas de délai concernant l’application des mesures. La situation ne semble pas s’arranger étant donné que l’Europe enregistre en moyenne 2 millions de nouvelles infections par semaine.
Avant le BPC, une autre grande rencontre sur le poker est aussi annulée. L’EPT Prague n’aura également pas lieu cette année. Le dernier volet s’est déroulé en 2019. Les WSOPE restent donc l’ultime tournoi auquel les passionnés ont pu participer.
Les grandes victimes : les casinos terrestres
Les établissements physiques de jeux de hasard comptent énormément sur le retour à la normale pour se relever. Le confinement a porté un coup dur à leurs finances. Pour l’instant, ils s’efforcent de continuer à fonctionner. Mais le retour du couvre-feu réduit significativement leur temps d’exploitation. En outre, ils doivent retirer des jeux et des tables afin de respecter la distanciation. Si aucune accalmie ne survient dans la progression de la maladie, un nouveau confinement est redouté. Ce scénario serait funeste pour les casinos terrestres.
Paradoxalement, le marché général des jeux d’argent est florissant. Les casinos en ligne se trouvent au cœur de cette montée économique. Ainsi, de nombreux opérateurs lancent leur opus en ligne. Le retour du travail à domicile augmente le flux de fréquentation des sites de jeux d’argent. Cet engouement pour les versions en ligne génère des revenus non négligeables. Cela permettrait aux opérateurs de survivre, malgré la possible fermeture des casinos terrestres. Toutefois, l’attente des licences pourrait ralentir, voir freiner certains softwares.