
Le Japon reste formel, les casinos en ligne demeurent prohibés au pays. Le Premier ministre Fumio Kishida l’a dernièrement confirmé lors de son élocution au cours de la réunion du Comité budgétaire.
Un sujet de controverse
Récemment, le Premier ministre japonais a clairement signifié que les casinos en ligne n’étaient toujours pas d’actualité au pays. En vertu des lois régissant les jeux d’argent au Japon, ces plateformes restent interdites. Même dans un futur proche, le gouvernement n’envisage pas de légaliser l’iGaming.
En vérité, cet homme d’État s’est ainsi prononcé en réponse aux inquiétudes de Issei Yamagishi à ce sujet. En tant que membre du Parti démocrate constitutionnel, ce législateur s’oppose à toutes formes de jeux de hasard. En particulier, cette personnalité s’est penchée sur le domaine des paris en ligne. En basant ses propos sur les données du National Consumer Affairs Center du Japon (NCAC).
En bref, le NCAC mène des investigations sur la vie en général des Japonais. D’après ses enquêteurs, le nombre de requêtes relatives aux casinos en ligne a décuplé ces derniers temps. En 2014, on n’a enregistré qu’environ 100 demandes. Cependant, ce chiffre est monté à 500 aux alentours de 2020. Par ailleurs, il s’avère que près de 2 millions de résidents se divertissent sur les sites de jeux de façon illégale.
Étant donné les circonstances, Issei Yamagishi doute fortement de la capacité de l’État à réguler efficacement les jeux d’argent autorisés. Il se réfère bien évidemment aux projets de Complexes Intégrés du gouvernement. Au tout début, son Parti a essayé de faire obstacle à ces centres de villégiatures, mais sans succès.
De l’optimisme à toutes épreuves
Malgré les remarques des opposants, le Premier ministre japonais continue de promouvoir la construction des hôtels-casinos. Afin d’apaiser les tensions, il a précisé que l’État ne tolèrerait pas la moindre forme de jeu illicite. De toute évidence, le gouvernement a déjà interpellé plusieurs opérateurs illégaux et il poursuivra ses efforts à l’avenir.
Manifestement, le Japon est plus que prêt à accueillir des casinos terrestres de prestige. D’ailleurs, ses hauts dirigeants restent confiants quant à l’aboutissement de l’initiative. Jusqu’à présent, toutes les tentatives menées contre le programme ont essuyé un échec cuisant. En ce moment, Nagasaki et Osaka espèrent que leurs projets correspondent aux exigences des autorités compétentes. En vérité, plusieurs villes japonaises étaient en lice pour héberger ces temples du divertissement. Mais seules ces 2 villes ont tenu bon face aux résistances des habitants locaux.
Si tout se déroule comme prévu, au moins l’une d’entre elles, voire les deux, va abriter un établissement luxueux d’ici peu. Dès que les entrepreneurs auront le feu vert du gouvernement, ils entameront les travaux. Dans un délai de 5 à 6 ans, les chantiers devraient être terminés.
D’après Fumio Kishida, les complexes intégrés sont beaucoup plus qu’un simple casino. Ces lieux représentent des centres MICE (Meetings, Incentives, Conferences and Exhibitions) favorables à la progression du secteur touristique. Un concept de plus en plus en vogue à l’échelle mondiale à l’heure actuelle.