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Un casino clandestin a aménagé ses locaux dans un quartier aisé de la capitale française. Le tripot propose entre autres poker, roulette, paris sportifs et massages. Dans le week-end du 5 juin, le Service Central des Courses et Jeux (SCCJ) a démantelé cet établissement.
Un tripot clandestin dans un beau quartier parisien
Ce n’est pas la première fois que les autorités débusquent un casino clandestin à Paris. En avril, les forces de l’ordre ont mis fin aux activités d’un établissement luxueux sur l’avenue Foch, à proximité de l’Arc de Triomphe.
Apparemment, les malfaiteurs changent de stratégie et préfèrent des locaux de standing. Le casino clandestin est abrité par un ancien restaurant dénommé le « Smoke House ». L’immeuble se trouve dans un prestigieux quartier du XIème arrondissement de Paris. Le choix du quartier n’est pas anodin puisqu’il dénombre diverses enseignes de cafés et de restaurants. Les exploitants ont donc fait en sorte que leur tripot ne réveille pas des soupçons. De plus, le quartier est très prisé par les familles aisées.
D’après le SCCJ, ce casino illicite propose divers jeux d’argent : poker, roulette. Il organise également des paris sportifs par le biais des réseaux sociaux. Des hôtesses dispensent des séances de massage à la clientèle et la police craint une prostitution déguisée.
Les organisateurs veillent sur les détails et servent des mets savoureux. Selon le commissaire du SCCJ, Stéphane Piallat, le menu était composé de côte de veau et de gratin dauphinois. Ce dernier affirme que certains soirs, le casino proposait du homard.
Une affaire florissante
Quand la police débarque dans le casino clandestin, 28 personnes sont sur les lieux. Selon le rapport, certaines attendent leur tour de jeu en buvant ou en discutant. La salle de jeu se situe dans une pièce munie d’une table de poker et d’une roulette. Le tripot disposerait de ses propres jetons frappés d’un revolver doré. Les malfaiteurs ont engagé plusieurs employés, dont un croupier professionnel, un caissier, un barman et les hôtesses.
L’affaire est lucrative puisque les droits d’entrée varient entre 200 et 300 euros. Régulièrement, des hommes en scooter assurent les transferts de fonds. Durant la descente, la police a mis la main sur 120 000 euros. Le casino illicite ouvre ses portes presque 24 h/24.
Six personnes ont fait l’objet d’une mise en examen suite au démantèlement. Une personne, considérée comme le principal organisateur, a été emprisonnée. Selon le SCCJ, cet individu est impliqué dans des trafics de stupéfiants. Il mènerait une vie confortable avec de nombreuses voitures de luxe et ses voyages au Mexique. Afin d’éviter le départ des gérants, la police a préféré mener l’opération.
Depuis la pandémie du Covid-19, les établissements de jeux d’argent clandestins fleurissent en France. Le même phénomène est observé ailleurs où les « organisateurs » perçoivent des droits d’entrée pour chaque joueur. D’après une hypothèse, les joueurs ont cherché une alternative face à la fermeture des casinos français. Dans la capitale, de nombreuses salles de jeux illégales ont été débusquées. Leur réouverture depuis le 19 mai devrait donc refréner cette tendance.