
Le Casino du Liban compte lancer son site spécialisé dans les paris sportifs en 2021. En effet, le Covid-19 a marqué cette année de son empreinte en impactant fortement plusieurs secteurs d’activité, les établissements de jeux en première ligne. Une ouverture vers le numérique est alors une des opportunités pour compenser les pertes et tenter une expansion vers d’autres cibles.
Une expansion vers les jeux d’argent en ligne
Comme partout ailleurs, le casino du Liban a dû faire face à une fermeture forcée au cours de l’année 2020. Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que l’établissement a pu reprendre ses activités, et avec des mesures sanitaires assez contraignantes. Nassib Antoun, le directeur des ressources humaines, a expliqué que le chiffre d’affaires du casino était de 174 millions de dollars pour l’année 2019.
À cause du confinement, l’établissement a connu une chute drastique de ses revenus pour se retrouver avec des pertes estimées à 48 millions de dollars. Il est alors devenu nécessaire de trouver des activités pour assurer la relance du casino. Un projet prévu avant la crise sanitaire a alors refait surface, il s’agit de l’expansion vers des plateformes de jeux de casino en ligne pour obtenir de nouveaux clients.
Une opportunité aussi bien pour l’établissement que pour l’État
Au Liban, les jeux d’argent en ligne sont strictement interdits par la loi. Cependant, le Casino du Liban est le seul établissement détenant une autorisation de l’État pour leur exploitation. Grâce à cela, l’établissement a pu lancer un appel d’offres pour le développement et la gestion d’un site de jeux en ligne. 11 plateformes ont rempli les conditions nécessaires pour ce projet de 4 ans et leurs dossiers sont examinés avant les résultats officiels en novembre prochain.
En raison de la notoriété du casino, on estime que la plateforme en ligne pourra accueillir 60 000 joueurs au minimum. Quant aux revenus, ils seront de l’ordre de 50 millions de dollars en 2021 et de 100 millions en 2022. Au fur et à mesure que les années passeront, les bénéfices ne feront que croître. Pour les candidats à l’appel d’offres, c’est une véritable aubaine étant donné qu’il s’agira d’un monopole sur le marché du jeu en ligne et que les avantages qui en découlent sont très nombreux.
Nassib Antoun a également mentionné que le coût d’un tel investissement serait d’environ 15 à 20% des revenus de la première année d’activité. Quant à la contribution du casino en ligne aux finances de l’État, le DRH a également affirmé que l’établissement verserait 50% de ses bénéfices au Trésor, et cela pendant une durée de 4 ans.

Une plateforme complète et tout à fait légale
Le Casino du Liban a été ouvert en 1959 et est le leader du marché des jeux d’argent dans le pays. En créant une plateforme en ligne, l’établissement compte élargir ses offres et augmenter son taux de fréquentation. Sur sa plateforme, le Casino du Liban inclura le poker, le baccarat et le bingo, mais il sera surtout spécialisé dans les paris sportifs. La raison de ce choix est très simple : c’est une activité en plein essor et qui génère d’énormes profits.
Dans l’optique d’affronter la rude concurrence représentée par le Canada et les États-Unis, l’établissement entend nouer de nombreux partenariats avec des collaborateurs internationaux. De cette manière, il sera en mesure de proposer des offres intéressantes et correspondant aux exigences des clients. Ces offres incluent d’importants gains afin de fidéliser au maximum les utilisateurs.
Du point de vue juridique et administratif, le Casino du Liban dispose d’une autorisation d’exploitation délivrée par l’État. De ce fait, aucune licence n’est nécessaire pour lancer la plateforme en ligne. Par ailleurs, l’établissement veille à favoriser un jeu responsable permanent, c’est-à-dire qu’il prend les mesures adéquates en cas de risque de dépendance de ses clients. De plus, la nouvelle plateforme comprend un contrôle d’identité strict pour éviter la connexion des mineurs.